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Publié : 19 décembre 2013
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Sortie cinéma Benda Bilili

Dans le cadre du dispositif "Collège au cinéma", trois classes de 4ème (4è1, 4è2, 4è5) sont allées au cinéma Le Sirius au Havre, le vendredi 29 novembre 2013, pour assister à la projection du film Benda Bilili.

Après cette sortie, nous avons discuté du film en classe et les élèves de 4è5 ont rédigé un compte-rendu par petits groupes, à l’aide du livret pédagogique qui leur avait été distribué.
Voici quelques extraits :

Présentation du film

Le film s’appelle Benda Bilili, ce qui signifie "Au-delà des apparences". C’est un film et un documentaire. Les réalisateurs s’appellent Renaud Barret et Florent de la Tullaye. Il a été réalisé entre 2004 et 2010. le film parle d’un groupe de musique (le staff Benda Bilili) mais aussi du handicap et de la misère. Les deux personnages principaux sont Roger qui est un enfant qui fait de la musique et qui est persuadé que sa musique le sauvera (ce qui va se passer) et Papa Ricky qui est comme le papa de la rue, il aide toutes les personnes qu’il peut aider.

Manon Morin et Manon Renault

Résumé

C’est un groupe de musiciens vivant dans la pauvreté et qui sont handicapés. Ils chantent dans les rues et apportent un peu de bonheur aux enfants sans-abri. Ils chantent des chansons évoquant leur pauvreté et leur vie rude.
Mais même en chantant des sujets tristes, le staff reste toujours dans la bonne humeur. Ils ne se plaignent jamais et sont optimistes et joyeux.
Un jour les réalisateurs décident de leur venir en aide en leur faisant rencontrer de nouveaux musiciens et surtout en les emmenant dans un studio d’enregistrement. Les chanteurs vont en studio mais à cause de l’incendie du centre de non-valides, leur enregistrement prend beaucoup de retard. Grâce à leur courage, ils finissent par faire leur premier CD. Ils partent ensuite en Europe pour faire une première tournée et connaissent un énorme succès.

Charlotte Lappert et Aude Martin

C’est l’histoire d’un groupe de musiciens qui jouent dans les rues. Certains sont atteints de la poliomyélite, ils vivent dans un centre pour handicapés. D’autres sont pauvres et vivent dans les rues. Ils ont une misérable vie et dorment sur des cartons.
Un jour, deux réalisateurs interviennent dans leur vie et décident de les aider. Roger, un jeune musicien, souhaite intégrer le groupe. Il présente à Papa Ricky son instrument appelé "satongé" et rejoint ensuite le groupe. Touchés par leur musique, les réalisateurs font appel à un producteur afin d’enregistrer un album. Pendant l’enregistrement, le centre pour handicapés brûle. Les musiciens se retrouvent obligés d’arrêter l’album mais ils le reprennent un an après grâce à l’aide des réalisateurs.
Une fois fini, il est diffusé partout dans le monde. Quelques temps après, les Benda Bilili partent faire des concerts dans toute l’Europe.

Juliette Dubuc et Cloé Millère

Au début du film nous voyons une danse interprétée par un handicapé, la misère est si importante que nous voyons des enfants qui dorment sur des cartons, nous voyons aussi un groupe qui joue de la musique. Leurs chansons parlent de la misère des gens qui vivent dans les rues de Kinshasa.
Un jour des réalisateurs vont débarquer dans leur vie, un enfant appelé Roger va rentrer dans leur groupe grâce aux réalisateurs.
Ils vont aller dans un studio pour enregistrer un album. Après cela ils partent en Europe et font une tournée mondiale.

Cyana Rault et Marine Bazin

Intérêt du film

Le film cherche à faire réfléchir les gens sur la misère et le handicap. Il sert à faire ouvrir les yeux au monde, qu’il ne faut pas se moquer de leur handicap, et que, comme le dit le titre, il ne faut pas se fier aux apparences. Ils vivent dans la misère, ils sont handicapés et ils ne se plaignent pas alors que nous on a de quoi dormir et manger et on se plaint très souvent.

Manon Morin et Manon Renault

Dans ce film les réalisateurs sont intervenus pour aider le staff Benda Bilili alors que dans les documentaires, les réalisateurs n’interviennent pas.
Le film est intéressant car il nous fait réfléchir sur notre vie. Certains messages qui parlent de la pauvreté terrible nous montrent que nous sommes aisés et que nous n’avons pas à nous plaindre.

Charlotte Lappert et Aude Martin

Le film montre la misère des personnes de la rue. Dans leurs chansons, ils expliquent beaucoup de choses : "Un homme n’est jamais fini", "Nul ne peut juger la vie d’un enfant des rues", "ils dorment sur des cartons".
Ils évoquent la misère et la tristesse tout en restant positif car ils croient en leur musique.

Juliette Dubuc et Cloé Millère

En voyant ce film, on réfléchit sur le fait qu’il y a des inégalités dans le monde mais que malgré cela des chanteurs de rue handicapés et pauvres ont du talent et ce talent est reconnu. En partant de rien on peut réaliser de grandes choses comme Roger qui à partir d’un instrument grotesque rejoint le groupe et fait une tournée en Europe.

Pauline Leleu et Alizée Brezel

Même les hommes les plus pauvres peuvent avoir un moment de gloire, il suffit de le saisir et toujours regarder devant.

Neil Mouchel et Sören Despierre

♥ Notre personnage coup de coeur ♥

Notre personnage "coup de coeur" est Ricky car c’est le chef du staff qui les mène au succès jusqu’en Europe. Il est constamment optimsite malgré la pauvreté et le handicap (poliomyélite).

Léo Danvel et Melvin Dufeux

Le personnage "coup de coeur" est Ricky car c’est le personnage principal, le boss de Benda Bilili. Il trouve souvent la solution, il est toujours joyeux même s’il vit dans la misère de la rue et malgré son handicap.

Thibaut Eudier et Loïc Ras

Roger a été notre coup de coeur car durant sa jeunesse il rêvait d’être musicien.
Et en étant intégré au staff Benda Bilili, il a gagné sa vie en tant que musicien et grâce à cela il a pu faire sortir sa mère de l’hôpital...

Fanny Tierfoin et Lauriane Robert

Notre personnage préféré est Roger car nous le voyons grandir, il va sauver sa mère qui est à l’hôpital et il est très bon musicien.

Cyana Rault et Marine Bazin

Papa Ricky a beaucoup de morale car c’est lui qui s’occupe des enfants dans la rue, c’est lui qui leur donne à manger. Il est aussi un peu le chef du groupe avec Coco.

Manon Morin et Manon Renault

♥ Notre passage coup de coeur ♥

Notre passage préféré est celui en Europe car Roger s’emballe sur scène comme son idole Jimmy Hendrix.

Neil Mouchel et Sören Despierre

Notre passage "coup de coeur" est quand ils parlent dans la chambre d’hôtel et qu’ils fument en se moquant des règles européennes car c’est drôle et c’est là que l’on voit la différence entre l’Europe et l’Afrique qui sont deux mondes totalement opposés.

Léo Danvel et Melvin Dufeux

Le football avec les mains : c’était un passage amusant mais choquant car malgré leur maladie, ils donnent le meilleur d’eux-mêmes pour marquer des buts.

Guillaume Hello, Brice Dussos et Pierre Bonnet

Mon passage coup de coeur a été le moment où ils ont su qu’ils partaient en Europe car cela m’a fait plaisir qu’ils puissent réaliser leur rêve.

Gabriel Garcia, Simon Campana et Lolita Doubet

Notre passage préféré se trouve au début du film, quand les personnes dansent sur les mains avec des tongs.

Corentin brunet et Mehdi Seba

Notre passage coup de coeur est le concert à Belfort car au début il n’y a pas beaucoup de monde et d’un coup la foule est arrivée et était satisfaite de la musique, ce qui symbolise un peu le fait qu’au début le groupe était pauvre et inconnu et qu’à la fin, d’un coup il y a eu le studio, l’album et la tournée qui ont tout fait basculer. Et pendant le concert, on voyait que le Staff Benda Bilili était heureux, ils avaient réalisé enfin leur rêve.

Pauline Leleu et Alizée Brezel

♪ Notre avis sur le film ♪

Nous avons aimé ce film car il nous a attristés et nous aurions aimé pouvoir les aider.

Clément Degrémont et Lucas Piquenot

Durant ce film, nous avons ressenti de la tristesse car ils sont pauvres, ils dorment sur des cartons, ils ont faim... Mais nous avons aussi ressenti de la joie car ils réussissent à partir en Europe.
Les paroles des chansons étaient tristes mais l’air était joyeux !
Nous avons adoré mais le sous-titrage du film était gênant.

Juliette Dubuc et Cloé Millère

J’ai ressenti une émotion de peine, de tristesse mais de l’amusement aussi car malgré la misère, ils rient et s’amusent.
Le seul bémol était qu’il y avait de la musique en permanence pendant 1h30 !

Guillaume Hello, Brice Dussos et Pierre Bonnet

Ce film nous fait ressentir beaucoup d’émotions envers les enfants et les adultes. Ils ont souvent le sourire mais pleurent quand on leur parle de leur misère. Si on pouvait, on leur offrirait tout le bonheur qu’ils veulent ! C’est dur de voir des personnes handicapées, mal soignées, des "fauteuils roulants" pas très adaptés pour leur maladie.
Le film était super excepté le sous-titrage durant tout le film.

Fanny Tierfoin et Lauriane Robert

J’ai assez apprécié ce documentaire car il montre beaucoup de choses.
On peut être pauvre et pourtant très heureux ! Il ne faut pas baisser les bras et rester positif car l’avenir réserve des surprises.
Les personnages étaient très attachants et ne donnaient pas envie de les quitter.
Ce film fait réfléchir sur notre façon de vivre.

Aude Martin